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L'En Dehors


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Georges Butaud, Essai d’Etude du Besoin
L’individu n’est qu’un maillon dans la grande chaîne de l’espèce. Les qualités acquises par l’individu se transmettent en partie à l’espèce. Le « Moi » ne peut être envisagé comme indépendant de ses actes. L’espèce est conséquence de l’évolution du « Moi ». L’harmonie entre les « Moi » constitue l’harmonie du groupe social.
L’être est le résultat du besoin de ses ancêtres.
L’étude du besoin est à la base de toute action consciente. (…)
Ma doctrine est indépendante du milieu social, économique elle découle de la somme des connaissances humaines, son application dépend de la volonté de chaque individu volontaire. (…) Je connais plusieurs personnes, qui, par suite de nos relations dans les milieux libres particulièrement ont modifié leur mode de vie et ont conquis immédiatement une plus grande facilité d’existence. (…)
En prêchant le végétalisme intégral, l’étude de soi même, la transformation individuelle, en voulant amener l’association de « moi » évolué, je diminue immédiatement la pauvreté de ceux qui tant soit peu sont portés à m’écouter.
Alors que toutes les doctrines basées sur des gestes collectifs rassemblent des militants pour une action future qui donnera des résultats supposés la doctrine d’évolution individuelle porte des fruits immédiatement.
Quand l’homme a compris que le milieu économique social ne peut pas être transformé par son vouloir, que son idéal ne peut y être réalisé, de ce jour il doit chercher à s’en évader.(…)
J’ai constitué une Société pour l’achat et l’exploitation de terres incultes ; par fractions de 100francs –restant propriété de ceux qui les apportent- j’ai actuellement recueilli 17 000 francs et nous sommes 17 exploitant ce capital. (…)
Nous sommes à ce jour –mai 1920- 17 qui vivent continuellement au groupe végétalien –d’autres camarades sont de passage, vivre notre vie quelques heures, quelques jours.
Mais il y a un écueil, une opposition complète même entre la théorie doctrinale et sa pratique, parce que ces ressources sont insuffisantes – en hommes et en capital. (…)Tous les 15 jours, à Paris, 49, rue de Bretagne, nous tenons une réunion (groupe de préparation à la vie communiste) des conférenciers s’y font écouter. Enfin Bascon est l’école pratique. (…)
Un tableau enchanteur de la vie des primitifs serait un tableau faux. Nous savons quelle misérable existence ils mènent, hormis dans certains pays exceptionnels. Mais le primitif est beaucoup plus près de nous que de son cousin germain le singe. Le primitif n’est guère plus ignorant que nous, il l’est beaucoup moins que le sage et cependant ne semble pas avoir une part plus grande de bonheur. En général, la vie ne lui est pas si facile puisque dans les pays où vivaient libres quelques milliers de primitifs aujourd’hui vivent des millions d’hommes civilisés (exemple l’Australie). (…)
Calculez je vous prie quel minime effort il faudrait à 100 ou 200 personnes groupées pour produire la nécessaire petite quantité de légumes, de céréales, d’huile quotidienne. Quelle belle vie aurait ce groupe, quelle liberté pour vivre intellectuellement, sainement, quelle puissance d’éducation pour l’humanité entière – surtout pour les individualités qui semées à travers le monde ont déjà la tendance de recherche à la transformation individuelle. Quel flambeau et quel guide, comme leurs efforts redoubleraient, quel soutien !
Quels arguments contre l’alcoolisme, le carnivorisme, contre les excitants (café, tabac particulièrement) contre la sucromanie. (…)
L’application de la doctrine que j’intitule végétalisme intégral, doctrine de raison, de liberté etc., créera de nombreux groupes entre lesquels évolueront les individus selon leur aptitudes, leurs goûts, leurs affections, et la caractéristique particulière à chaque groupe autonome – ou avortera en un groupe resté à l’état embryonnaire. (…)
Celui- là seul qui s’élève au dessus du milieu, dont la raison plane bien au-dessus des contingences sociales, celui-là seul n’en est pas la victime, peut-être le moins dans l’erreur. (…)
L’homme parce qu’il a créé l’esclavage de l’animal est le fléau de la terre, sa disparition serait un grand bien pour la diminution de la souffrance dont il est le principal agent. Sa disparition ou sa transformation en un animalitaire. Le groupe végétalien peut être un agent efficace de transformation. (…)
Soit végétalien ! Libère-toi !

Georges Butaud, Essai d’Etude du Besoin, Bascon, par Château-Thierry, 1920, 11p.
Ecrit par libertad, à 23:15 dans la rubrique "Pour comprendre".



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